Une tuerie
Découvert il y a quelques mois grâce aux recommandations Youtube, je n'arrive pas à m'en lasser. On ne trouve pas grand chose sur la vie de Masayoshi Takanaka mais il semble être un guitariste...
le 17 oct. 2017
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Découvert il y a quelques mois grâce aux recommandations Youtube, je n'arrive pas à m'en lasser. On ne trouve pas grand chose sur la vie de Masayoshi Takanaka mais il semble être un guitariste renommé au Japon. Classé dans la catégorie jazz-funk et "fusion", cet album majoritairement instrumental a le don de faire songer du début à la fin à de paisibles vacances ensoleillées. Que ce soit par ses rythmes soul-disco groovy à souhait, ses mélodies à la fois évidentes et bien arrangées, ou par son jeu de guitare inspiré de Santana, cet album est à mes yeux un monument de la scène musicale japonaise, aussi obscure peut-elle paraître, en particulier de ce qu'on appellera par la suite la "city pop", musique douce, très mélodique, certes légère par moments mais dotée d'arrangements complexes, tirant ses racines du jazz, du rock et du funk, et collant bien à une ambiance urbaine oisive et paisible à la japonaise.
Mais au-delà des étiquettes l'album se démarque d'une ambiance propement japonaise. Dès les premières secondes, "Sexy Dance" nous place dans ce cadre si joyeux qu'on en oublie le temps, suivi par la douce et relaxante ballade "Malibu". Chaque note est parfaite, tout est magnifiquement pensé, arrangé, harmonisé, c'est un régal. La pièce majeure qu'est le morceau-titre "An Insatiable High" long de 10 minutes (entre 4'30 à 6'30, piano + guitare c'est le feu absolu), puis "ESP", "M5" et "Sundrops" nous remettent d'aplomb avant le tendre et sublime final "Good Bad Old Days" qui conclut magistralement l'album.
Bref, un magnifique chef-d'oeuvre qui n'a toujours pas vieilli, 40 minutes de voyage en musique, parfait pour se détendre et laisser son esprit s'évader, ou pour courir (comme le type sur la pochette), et qui s'écoute très bien d'une traite. Je n'ai pas encore trouvé qqch de mieux dans ce style-là. Merci monsieur Takanaka pour cet album, dommage qu'il soit encore méconnu.
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Créée
le 17 oct. 2017
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