L'album ne manque pas de génie, marquant le point où le punk dans sa forme originale accepte enfin d'amorcer le mouvement vers le pop punk . 40 ans plus tard, et il n'y a toujours pas un seul morceau de l'album qui manque de cette 'énergie qui a défini le genre.
La voix traînante de feu Pete Shelley s'avère un élément mémorable, comblant le fossé entre l'origine du punk et les Buzzcocks eux-mêmes. Des morceaux comme "Fast Cars" et "Fiction Romance" font allusion à des nuances plus sombres qui sont savamment cachées dans des motifs d'accords plus joyeux, comme on peut le reconnaître comme étant la motivation séculaire de toute la musique pop-punk. L'album n'apporte pas quelque chose de particulièrement unique à la table, et ce n'est pas ce qu'il est censé faire : ce qu'il garantit, c'est un sacré bon moment.
La batterie sur You Tear Me Up est un modèle du genre, et je ne m'en lasse pas : quelle chanson rapide et essentielle! Un must!