Ce qui frappe c’est d’abord l’incroyable légèreté des mélodies qui ressortent de cet album. Le genre de mélodies qui entrent avec une facilité déconcertante dans votre tête sans que vous puissiez les en déloger. Et puis il a les textes d’Antoine Leon Paul. Des textes nonchalants, drôles, insouciants, mélancoliques et attachants. Bref, une véritable petite prouesse, pas si fréquence que ça dans la chanson française actuelle, que l’on a pu apprécier récemment avec le second album d’Alister.
Et d’ailleurs, on retrouve aussi chez lui, cette même décontraction, ce même sens de la rime, cette même facilité dans l’écriture, ce côté chanson pop facile qui l’on apprécie aussi chez Matthieu Boogaerts, Albin de La Simone ou sur les premiers albums de Souchon
Sans prétention et sans faux-semblant, Antoine Leon Paul joue ses chansons avec une aisance incroyable, dans un premier album aussi abouti que facile à écouter, et en plus jamais dénué d’humour.