Les filles bien vont au paradis, les autres vont où elle veulent…

Sur un précèdent album, elle reprenait Nirvana sur le suivant c’est Elliott Smith, tout ça semblerait encourageant.
Pied de nez ultime la 1ere chanson de l’album de la gentille queer campagnarde anglaise commence par une ballade folk-indie lo-fi dont elle est coutumière, avant de virer à 180° pour une pop plus remuante bien que ce soit relatif. Sur ce disque (son 3eme) Marina est semblable à la pochette, nue et sans fard, et le cochon c’est un pied de nez à l’image que l’on peut avoir des gens, le porcelet est un animal doux et intelligent et non une bête impure que l’on doit mépriser.
Elle a fait appel à David Wrench qui a travaillé Goldfrapp, ou Bat For Lashes.
Ce disque parle de la fin de sa relation avec son amie, de sa sexualité qu’elle assume mais refuse qu’elle la définisse, un disque provocateur ou pour faire avancer le mentalités.

Côté musique : Basse, batterie, guitares, synthés vintage, un beat rythmé et leger. Les vocaux font parfois penser au trio newyorkais « au revoir Simone ».