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Je me lance dans un billet en direct pour la deuxième écoute de l'album. Impressions à vif d'un album bien décevant au demeurant : Dead Inside : mix bizarre entre du rock 80s avec ce "Dead Inside"...
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le 4 juin 2015
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Comme chaque année, il y en a toujours un pour sortir du lot, c'est au tour de Brann Dailor (batteur de Mastodon, tout de même le monsieur) de nous démontrer qu'il n'y a pas de limite à la fusion de styles. Auto-décrit comme du "OTHERWORLDLY PSYCHE-ELECTRIC, SYNTH-DRIVEN, METALLIC MADNESS!" (le "!" est important je pense), c'est tout un programme non ?
Dès la première chanson "Army of electrons" les bases sont jetées, nous avons affaire à du métal par la présence de disto et la batterie massive (Brann Dailor, je l'ai déjà signalé auparavant, on ne se refait pas tout de même), du psyché par la présence d'un clavier bien acide, et du madness un peu partout dans l'alambiquation des structures et des rythmiques. Sur Gas Giant on se dit que finalement on a déjà entendu ce style dans les magnifiques premiers albums de Klaxons (Love Frequency étant vraiment bien bien en dessous).
Et cette impression perdure et se confirme tout au long de l'intense et implacable album. De la rythmique foudroyante de Rings of Saturn, du bizarroïde Neptune Moons, le très cinématographique façon 80s Infinite End qui pourrait servir de fond sonore à un épisode de Stranger Things, le très électro-psyché Electromagnetic (comme son titre l'indique) et je vous laisse vous faire vos propres univers sur le reste de la setlist.
La production est insensée mais précise, cela part dans tous les sens dans vos oreilles, toutes les figures du mixages sont présentes, avant/arrière, gauche/droite, front drums etc... tout pour perdre l'auditeur tout en restant cohérent avec le trip psyché.
Bref un Objet musical non identifié comme je les aime, qui permet une expérience rafraîchissante tout en restant très rock, à écouter absolument.
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Créée
le 2 sept. 2017
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