Kevin Barnes continue son oeuvre avec ce treizième album. Comme à son habitude, il change de registre et propose une combinaison ultra efficace des dernières tendances de son groupe. La formation est quasi la même que pour Lousy, comprenez par là que les bips bips et autres sonorités electro sont écartées au profit d'une batterie, un clavier, une basse et, surtout, d'un duo de guitares plutôt vénères aux sonorités bien crunch.
Je parlais de combinaison, parce que l'on retrouve donc dans cet album à la fois le côté direct de Lousy (formation et enregistrement sur bandes), mais aussi ce qu'il manquait à celui-ci : la folie des compositions. Ça part dans tous les sens, on commence avec un "violent funk" (Bassem Sabry, 11/10) et on fini avec un morceau en 5 mouvements de presque 6 minutes (Like Ashoka's Inferno Of Memory, disons 9/10). Je vous passe les 8 morceaux entre ces deux là, je vous laisse le plaisir de la découverte. Exceptée "Chthonian Dirge For Uruk The Other" un peu inutile, rien n'est à jeter dans Aureate Gloom.
Pour résumer, Kevin nous a sorti cette année son album le plus violent, habile synthèse de ses 2 derniers LP.