Fruit du métissage entre le Sud de la France et ses Ardennes natale, les "expériences" de Léo Roi se caractérise par un savoureux mélange de Zouk de RnB de pop et de house.
A travers ses sons, le jeune protégé de Mouloud Achour transgresse les frontières, les genres et les cultures comme dans Valérie Damidot ou le roi rend un hommage appuyé aux femmes dans toutes leurs rondeurs, ou dans Dauphin, ode à la communauté transgenre (l'union du prolétariat et de la communauté LGBT amènera à la fin des japonais bourgeois)
Enfant du monde voguant sans cesse entre Charleville et Lunel, les mixtapes de celui que l'on appelle déjà "Orelfeu 2.0" sont porteuses d'un message politique et social lourd de sens.
Né dans un quartier difficile de Sedan entre la drogue et les tracteurs, il se fera le défenseur de la cause des opprimés (son grand père a combattu au coté du grand père de black M à Verdun). Il n'hésite pas à attaquer le racisme institutionnel dans "laisser Booba tranquille" ou le les défauts physiques des chinois dans "Jacquie chan".
Il chante les charmes de l'Orient (dans un hommage à peine voilé à Balavoine) dans "Rachida Dati"
Si la musique du jeune prodige sonne aussi juste c'est qu'elle s'inspire du vécu de son auteur.En 2015 il raconte sa rencontre avec la communauté Romannichelle dans "glace au cassis. En 2016 il fera le deuil de son meilleur ami ivoirien "Boubou" tombé dans la drogue dans "négro tu dérailles"
Malgré les contreverses sur ses derniers albums nul doute que le jeune rappeur sera se hisser en haut du "rap jeu"
Les "rohff", "la fouine", "nekfeu", "stromae" et autres "kiri j'aime" n'ont qu'à bien se tenir.