Une véritable réussite selon moi (contrairement aux avis relativement négatifs du public).
Ballbreaker est une suite logique à son prédécesseur The Razors Edge : plus agressif, des riffs rapides et un Brian Johnson au top de sa forme.
La composition du groupe est de nouveau la même que celle des débuts de l'ère Brian puisqu'on retrouve de nouveau Phil Rudd à la batterie après son absence sur le précédent album.
L'album débute sur un Hard as a Rock simple, efficace et un refrain bluesy : dès la première note, on sait a quoi s'attendre pour la suite, c'est bien du AC/DC !
Le deuxième titre Cover You in Oil avec ses allusions légèrement obscènes (comme très fréquemment avec le groupe), est dans la continuité du premier : tout aussi bon.
Le troisième morceau de ce Ballbreaker, The Furor est selon moi le meilleur. Avec un refrain puissant et un riff nous rappelant l'époque d'un For Those About To Rock...
Le quatrième, Boogie Man, plus lent, plus technique au niveau chant. Ce titre nous rappelle Bon Scott : le voix moins portée vers les aigus et des moment plus rapides, d'autres moins et le tout avec une instru plus 'posée'.
Le cinquième morceau, The Honey Roll, plus long que la moyenne avec ses 5.35 minutes constitue un des morceau les plus techniques du groupe : relativement méconnu car probablement moins accessible.
Sixième morceau, Burnin' Alive, sympa, mais peine un peu a propulser l'album encore plus haut.
Le septième titre Hail Caesar, de l'ADN de Blow Up Your Video avec un passage de parlé-chanté pour faire repartir le morceau de plus belle...intéressant, AC/DC se renouvelle mais sans prendre trop de risques ! On ne peut qu'apprécier !
Huitième titre, la fin de l'album approche et nous avons maintenant à faire avec le morceau le plus court de celui-ci : Love Bomb (3.14min) : un titre sympa avec un refrain façon Fire Your Guns.
Neuvième titre : probablement l'un des meilleurs de l'album, Caught with Your Pants Down. Un riff survitaminé et un refrain rapide et juste tout droit sorti d'un Flick of the Switch. Excellent.
Avant dernier titre, le n°10, le bluesy et électrisant Whiskey on the Rocks. Très bon titre entêtant préparant au dernier de l'album.
Enfin, le onzième et dernier titre de cet album, l'éponyme, le magistral Ballbreaker.
Riff? excellent, batterie? puissante, chant? déchaîné, basse et rythmique? nickel. Tout y est. Un des meilleurs morceaux de la formation australienne. L'ultime morceau de cet album ne nous laisse pas sur notre faim et donne envie d'appuyer à nouveau sur play.
Ballbreaker est alors excellent en tout point. Un véritable boulet de démolition électrique comme présent sur la pochette bleutée. Une véritable réussite que je conseille à tous.