Découvert au détour d’un tweet, l’écoute de ce premier album de Beast in Black a entraîné chez moi deux questions :
- Qui est la chanteuse avec qui ils font un duo sur Blind & Frozen ?
A celle-ci la réponse fut choquante : aucune ! Yanis, le chanteur grec de cette formation finlandaise (ouais, faut suivre) a juste une des voix les plus incroyable qu’il m’ait été donné d’entendre ces dernières années. Protéiforme, tantôt Fredy Mercury, tantôt Rob Halford il déploie ses capacités vocales avec une aisance et une variété qui m’ont laissé sur le cul. Explorant de nombreux registres, toujours parfait, il en éclipserait presque le style déjanté de ce groupe qui entraine la deuxième question :
- Mais qu’est ce que je viens d’écouter bordel !?!?
L’écoute de Berserker pour la première fois, c’est comme un grand tour de manège improbable ou le Metal, l’Eurobeat et le Disco se mélange avec une facilité déconcertante. Soyons honnête : ca ne devrait pas marcher. Le sucré-salé ça passe, mais le surcré-amer-poivré-pimenté-salé ca devrait être déguelasse. Pourtant, par je ne sais quel miracle, c’est délicieux, à peine écœurant, et à peine l’album finit, on en redemande. Il faut dire que toute la formation se donne à fond (allez voir leurs clips, à la frontière du cheesy, parfaitement raccord avec leur musique) servis par une production super solide.
Jamais je ne l’aurais cru, et pourtant, cet enfant illégitime de ABBA et Judas Priest, tout droit sorti d’un vortex temporel depuis les 80’s est l’un des albums les plus réjouissants que j’ai pu entendre depuis très longtemps.