Lady Blackbird – Black Acid Soul (2021)
Apparemment cet album cartonne méchamment, pleins d’éditions et de rééditions se chevauchent. La mienne est toute simple, une réédition allemande sortie en janvier, mais qui passe bien face A et difficilement face B, ça ne dépasse pas vingt-cinq euros mais c’est tout près.
Ce n’est pas vraiment du jazz, nous sommes sur une frontière dans laquelle se sont déjà installées d’autres chanteuses, comme Nina Simone ou Amy Winehouse, entre jazz et (bonne) variété. Sur la face une ça commence par deux bons titres, tout d’abord une reprise de Nina Simone « Blackbird », prenant, comme l’original. La seconde pièce « It’s not That Easy » est également bien chouette, on y croit, mais les trois qui suivent sont plus moyennes.
Lady Blackbird chante avec une voix qui va, elle est accompagnée par Deron Johnson aux différents claviers et effets, John Flaugher à la contrebasse et Jimmy Paxson à la batterie et aux percussions, un attelage « jazz » auquel s’ajoutent quelques invités de passage, dont des membres de Trombone Shorty.
Côté B c’est plutôt bien, malgré des défauts de pressage indignes du support utilisé. Le label « Foundation Music Productions Limited/BMG » pressé par Optimal Media GmbH est donc à éviter, pour être sûr, préférez le Cd. Les trois premières pièces sont top, suivies par quelques errances dont le dernier titre qui sent le remplissage.
Je vous fais ça vite fait, quand il n’y a pas le respect du « consommateur » de musique, faut pas s’attendre non plus à des éloges, d’autant que la seconde écoute n’est pas pour demain !