Derrière ce titre mystérieux (et ma 2ème critique) se cache un amour profond pour cet album terriblement plus inspiré que le reste de leur discographie. Ici ça balance du gros riff mais ça sait tempérer avec des sons plus posés. Si habituellement, dans ce style de musique les titres d'un album peuvent se suivre et se ressembler, dans ce cas précis chaque morceau dispose d'une personnalité forte et convainquante.
Le premier morceau (qui en réalité en contient 2) commence sur une intro d'1 minute qui, direct, pose le ton de cet album et la suite n'est que délice. Ça envoie du lourd avec "The Mobs Goes Wild" avec un style de Redneck complètement assumé (regardez le clip il est poilant et 2nd dégrée). Ça suivra sur "Cypress Groove" dans un thème totalement différent et très efficace. Ici on vogue avec quelques instruments inhabituels qui donnent à cette musique un rythme marqué très prenant.
"The Regulator" et "Eulogy For A Ghost" dénotent en proposant pour le premier un son que je ressentirais comme une douce décente mélancolique (titre qui a d'ailleurs été utilisé dans un épisode de The Walking Dead). Le second est clairement une ballade plus posée.
Comment ne pas citer "Worm Drink" avec sa référence évidente à "Werewolf of london"
L'album se termine sur une chanson sans paroles qui fini de démontrer leur talent à combiner instruments typique des groupes de rock avec d'autres plus originaux ou ringards (je vous laisse découvrir lequel ils ont utilisé :) )
Evidement je n'ai pas parlé de tout l'album mais avec ses 14 vrais titres, le groupe se montre généreux avec un durée totale de 53 minutes sur Blast Tyrant.
Bref, c'est une franche réussite et doit s'écouter encore et encore pour en découvrir toutes les subtilités, le travail sous-jacent du groupe et l'inventivité qu'ils sont capable d'avoir.