On n'entre pas dans Great Lake Swimmer comme on entre dans un autre groupe de musique. GLS demande une certaine exigence et voir une forme de courage. Il faut accepter de voyager dans les limbes de son inconscience, au coeur du magma de nos souvenirs, accepter d'en suivre un jusqu'à sentir une émotion fulgurante qui vous étreint...Fermer les yeux, il faut surtout fermer les yeux, c'est un conseil. Puis on se rend très vite compte qu'à nos souvenirs se superposent notre imagination et nous voilà parti pour le grand nord, la nature sauvage et les tempêtes...Tony Dekker, le chanteur, possède vraiment une voix magnifique, une voix onirique qui semble avoir pris sa source dans de grands espaces de liberté...Ecouter GLS ça se mérite mais le voyage vaut le détour.
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