Après l’album Further sorti il y a 5 ans, force est de constater que le temps était long. C’est peut-être aussi parce que ça faisait 5 ans que je n’avais pas eu ma dose que mon plaisir en a été décuplé, sûrement même exagéré par le manque. Born In The Echoes est une recette éprouvée qui fait encore son effet (Surrender ayant été pour moi la plus grande claque, car aussi l’album de la découverte), qui flirte sans aucune gêne entre la minimale, le breakbeat, le rock, le hip-hop, et que sais-je encore. Cependant, si les influences sont toujours aussi larges, les sonorités restent similaires à ce que l’on connait et la collaboration avec des artistes déjà présents sur d’autres albums (Q-Tip, Ali Love) renforce la familiarité avec le passé du groupe.
Comme d’habitude aussi et à l’image de leurs clips psychédéliques (The Test, Hey Boy Hey Girl en tête) et de la scénographie utilisée sur les écrans géants de leurs lives (je vous recommande d’ailleurs chaudement le visionnage de Don't Think pour prendre la mesure de ce que j’avance), les paroles sont autant d’échos à la consommation de stupéfiants.
Born In Echoes est pour moi un réel écho à ces nuits débridées sous l’emprise de drogue, pendant lesquelles les montées procurent un bonheur immense, mais avec une redescente un peu désagréable. Mais à l’image de Wide Open qui conclut magnifiquement l’album, on oublie le négatif et on en retient que le meilleur.
Pendant ces 5 années j’ai goûté le dubstep, la drum’n’bass, mis le nez dans la deep-house et que sais-je encore, mais si Born In The Echoes m’a bien prouvé un truc, c’est que la meilleure came pour moi pour planer et pour danser jusqu’à l’oubli, c’est bien celle des Chemical Brothers.
Vraiment hâte de les voir à Rock en Seine