Le mal aimé
Est-ce parce que j'ai découvert Supertramp étant jeune par cet album ? Toujours est-il que "Brother where you bound" reste malgré les années pour moi, un des meilleurs... voir même le meilleur album...
le 1 juil. 2022
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Est-ce parce que j'ai découvert Supertramp étant jeune par cet album ? Toujours est-il que "Brother where you bound" reste malgré les années pour moi, un des meilleurs... voir même le meilleur album du groupe.
Alors oui... je les vois arriver, les fans de Mr Hodgson, qui vont dénigrer cet album sous prétexte que leur idole avait quitté le groupe. Mais avouez quand même qu'entre "Crime of the century" et "Famous last words", le groupe ne s'est guère renouvelé sur leurs 5 derniers albums, fussent-ils tous bon, voir excellent même pour certains. "Brother where you bound" retrouve l'aspect expérimental progressif de leur premier album où il y avait le morceau "Try again" ou de "Fool's overture" (1975), qui apparaissait jusqu'alors comme un OVNI dans leur répertoire, plutôt teinté de mélodies pop joyeuses.
L'album s'ouvre sur le titre "Cannonball", et on se dit d'amblée que le départ de Hodgson ne semble pas avoir affecté le style du groupe. Le rythme et le style Supertramp est tout de suite reconnaissable avec son piano. Pourtant très vite, il nous semble que le son est plus dur que d'habitude et ne cherche pas de douceur séduisante apte à faire un carton dans les hit-parades. "Still in love" confirme cette tendance d'un Supertramp plus noir que d'habitude. Avec "No inbetween" l'album prend une tournure plus conceptuelle et une composition qui va beaucoup pencher vers le style de Pink Floyd (période Roger Waters "The wall"). Avec l'introduction de "Better days", on va même se dire que ce morceau aurait pu faire partie de l'album des Floyds.
Arrive le titre éponyme de l'album et ses 16'30". Une hérésie dans ces années 80 qui avait enterré le progrock et ses titres à rallonges à grand coup de synthétiseurs et de tubes radios de 3 minutes. Inutile de dire que ce titre, fut-il surement un des meilleurs morceaux du groupe, ne passera jamais sur les ondes de l'époque et reste toujours inconnu du grand public, voir même d’un bon panel des adeptes du groupe. Et pourtant quel morceau !!! Ses affinités avec "The wall", dont il semble être un condensé, font qu'on ne s'étonne même pas de voir David Gilmour en guest star à la guitare. A la tournure des 9 minutes, le morceau prend des tournures de musique expérimentale contemporaine, fait de bruitages sonores et d'improvisations aléatoires. Autant dire que le fan de "It's raining again" de leur album précédent, ne s'attendait surement pas à entendre ça !
Reste le dernier titre "Ever open door", sorte de ballade au piano à la Elton John, qui pour moi est la seule faute de goût de cet album qui aurait pu, sans ce morceau, être l'album parfait.
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Créée
le 1 juil. 2022
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