"Exotic party, shake your body ! Noo bura afure kuroku summer year !?"

Maximum the Hormone, c'est comme si un savant fou avait essayé de croiser un groupe de J-pop avec System of a Down et avait fait une fausse manip, amenant le résultat à être encore plus improbable que ce à quoi il s'attendait.

Maximum the Hormone c'est le groupe qui fait passer un asile de fous pour un couvent de nonnes.

Bu-ikikaesu c'est l'album que, quand tu penses qu'il était impossible d'aller plus loin dans le WTF épique, et ben il surenchérit. Deux fois.

Dans Maximum the Hormone y a un Japonais avec des dreads, et c'est tellement classe que tu te demandes bien pourquoi c'est le seul. Mais en même temps si tous les Japonais étaient comme ça on rigolerait un peu moins en parlant de péril jaune.

Cet album a des paroles tellement WTF que tu peux t'en rendre compte alors que tu comprends trois mots par chanson.

Cet album c'est du pur bonheur, le genre de truc qui te donne la pêche, qui te ferait headbanguer une moule tétraplégique, et en même temps c'est sûrement un des albums de metal les plus faciles d'écoute et les plus drôles que je connaisse.

Je peux faire une critique pour ceux qui connaissent, mais si vous ne connaissez pas, leur musique est de toute façon tellement indescriptible que le mieux c'est d'aller l'écouter (extrait choisi).

Bon, je vous laisse, je vais faire du rock'n'roll chainsaw avec mon Louisiana Bob.