Le non-culte. Et une nouvelle collaboration pour les japonais inépuisables. Cette fois-ci, c'est Ian Astbury qui a droit aux honneurs suite à sa participation à un concert de Boris en Australie, le 30 mai dernier.
Ian Astbury c'est le chanteur de The Cult. Moi y en a avoir du mal avec The Cult. Autant leur période "post keupon" je ne la connais pas vraiment (et ça m'a donné plus envie que ça), autant leur période heavy/hair/leatherpants rock est juste pas supportable du point de vue de ma sensibilité visuelle et acoustique. Passé ces aprioris néfastes et nuisibles, m'accrochant à un semblant d'espoir à base de "c'est Boris! pink était génial!" ou autre "Ah ouais il chante un peu comme Morrisson ce Astbury quand même.", je m'apprête à lancer ce nouveau disque.
Cette collaboration est composée de 4 morceaux dont une reprise de The Cult (vraiment?). Les deux premiers morceaux sont de simples réchauffés de The Cult aux guitares étouffés typiques de Boris, en plus mou. Cette vague tentative de créer des tubes Cultiens ne leur sied pas vraiment et a même tendance à créer l'inverse. Le morceau suivant est la fameuse reprise d'un des tubes de The Cult (Rain) chantée par Wata... A ce moment de l'écoute, je me demande quel peut être le but de ce disque. Tout semble fade, gris. Commence alors l'aérien Magickal Child, seul morceau parvenant à sauver ce disque des oubliettes (et encore). Une composition plus proche de Boris, plus personnelle, rappelant quelques échappées lancinantes de Mabuta No Ura. (Mal)heureusement, l'EP touche à sa fin.
A noter que lors du concert du 30 mai, The end des Doors a été repris de façon plutôt remarquable alliant la profondeur de la voix d'Astbury aux riffs aériens de Boris. Dommage que ces qualités n'aient pu survivre à l'épreuve du studio. Bad point.