Calloused
Calloused

Album de Gideon (2014)

Prends-toi ma guitare chrétienne dans ta tronche

"_ Du Metalcore chrétien ? Mais qu'est ce que c'est que tu nous racontes comme connerie, toi, encore ?
_Eh bien non, mes biens chers frères, mes bien chères soeurs, je ne suis point entrain de divaguer."


Et j'ajouterais que j'en ai pas mal bouffé du Gideon.


Le trio d'Alabama envoie le bois par palettes avec ce brutalement efficace (ou efficacement brutal, choisissez selon vos préférences) "Calloused", et ils sont pas loin de faire péter la cheminée avec le bordel que ça fout. 10 morceaux d'une redoutable intensité, qui ne souffrent d'aucune panne sèche.
Le bousin annonce la couleur dès les premières secondes avec un riff galactique direct dans la tronche, soutenu par la voix de Goliath du chanteur, Daniel McWorther, sur le morceau, "Calloused".
Arrive un de mes titres favoris, "Savage", speed, violent. J'en tâche mon slip et je rajoute des muscles à mon cou, bordel ! Je me le passe en boucle, celui-ci.
Caleb Shomo, de Beartooth, s'invite sur "Survive" et donne la réplique pour un refrain chanté (puissament, mais "chanté" tout de même) Je montre peu d'indulgence au Hardcore avec refrains chantés mais là, ça fait carrément le taf.
Puis deux grosses bombes, "Expose" et "World of hurt", deux bijoux testostéronés à bloc, suivis par le moins bon titre de l'album, à mon sens, "The limit" et par l'athmosphérique instrumental "The pulse", pas dégueulasse du tout. "Prison eyes" et "Momentum" calment un peu (je dis bien "un peu") le jeu avec plus de mélodies dans leur structure mais les compos de Gideon sont tellement breakées que même un passage que l'on pourrait trouver un peu relou dans un morceau, se retrouve immédiatement cutté comme une feinte à la "tu la vois celle-la ? Hoplaaa, bah non, c'était l'autre".

On se garde une petite perle pour finir en beauté, avec "Drifter", aux rythmiques rapides et au refrain mid-tempo, foutrement efficace.


Gideon, sur la forme, par leur technicité, c'est un groupe que j'aurais tendance à rapprocher de band tels que Biohazard. Une bonne grosse voix de bûcheron vénère, des rytmiques rapides avec des breaks toutes les 19 secondes et des riffs agressifs.
Pour ce qui est du fond, des paroles, moi je dis qu'on s'en fout quand on écoute du Metal, c'est l'énergie qui compte, sinon, autant lire un bouquin de Paulo Coelho.

Al-Core
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le 23 sept. 2019

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Al Core

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