Michel le tubiste, Michel qui (se) joue du serpent en amoureux des lieux non communs nous offre ici le premier volet d'un excursion jouissive, délicieuse et envoûtée.
Pour ma part, j'y ai découvert une voix saisissante, forte, présente et, je peux le dire 10 ans plus tard, très humanisante en la présence de Lucilla Galeazzi. La force du tuba joueur de Michel et la puissance de la voie(x) de Lucilla au coté des troublions Garcia-Fons et son comparse de toujours Jean-Louis Matinier, de l'incroyable Pierre Favre et de la charmeuse ( de serpent) Linda Bsiri est un pur moment d'exaltation. Au pays de l'œcuménisme, la passion n'est pas en croix mais en cuivre, et point de sang versé là, juste un son particulier du Castel Del Monte. Godard s’imprègne du lieu et nous livre ses impressions dans un mélange de texture qui sont des ébauches parfois hésitantes, balbutiantes, fragiles mais toujours intéressantes, captivantes et envoûtante.
Le Castel Del Monte II sera une tentative manquée, de mon avis toujours humble, de parachever ce premier volet et c'est avec bonheur que nous retrouverons bien des années plus tard Godard, Galeazzi et l'incroyable Courtois dans une nouvelle partie plus intime du chant humain, le Trio Rouge. Comme quoi, tout se transforme mais rien ne change..
Merci Michel, je suis encore debout grâce à toi.
Eolien
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le 9 févr. 2014

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