L’album a des atouts et se montre suffisamment référencé pour aller toucher la corde sensible du vieux fan de slowcore ou de dream pop qui réécoute souvent ses disques de Cocteau Twins ou de Beach House. Toutefois, trop de ressemblances, trop de plans déjà entendus, trop de gimmicks réchauffés nuisent au plaisir que l’on pourra ressentir à l’écoute de cet album poli et appliqué mais qui n’apporte vraiment rien de plus que ce qu’il annonce sur les premiers titres, à savoir un bel hommage au groupes sus-nommés.
A la longue, l’ensemble se révélera finalement bien lisse et monotone mais sans jamais toutefois être désagréable. Pour l’émotion, on ira plutôt voir du côté de chez Nev Cotte qui a sorti, quasiment au même moment, un disque d’une grande beauté mais qui semble être passé totalement inaperçu contrairement à celui de Greg Gonzalez avec un pseudo sans aucun doute beaucoup plus attirant. https://www.hop-blog.fr/