La voilà ! Ma seconde critique des Casseurs Flowters est là (oui oui, le jour de sa sortie !).
Voilà le seconde album de Orel et Gringe, composé avec leur "instrumentalisme", Skread. Cet album est aussi la bande-originale de leur film :"Comment c'est loin".
Que dire de cet album ?
Sombre. C'est le premier mot qui me vient à l'esprit après cette écoute. Outre l'un ou l'autre morceau ("C'est toujours deux connards dans un abribus" et "Freestyle Radio Phoenix") l'ensemble de leur morceau est très sombre. Les deux casseurs racontent ce qui semble être des morceaux de leur vécu, des tendances un peu dépressives qu'ils ressentent dans leur vie.
En effet, leurs morceaux parlent de leur mode de vie, de leur ennui presque constant, de leur flemme perpétuelle. Ils racontent des engueulades avec leur père respectif, de leur difficulté à réussir à se lancer dans la vie, et de bien d'autres sujets.
Leur album commence avec du rap plus violent que ce à quoi ils nous ont habitués, un chant rauque, une musique plus "trash". Mais l'album s'adoucit au fur et à mesure des chansons. Ils commencent donc avec de la musique plus violente pour se diriger vers de la musique calme, presque dépressive ("si facile") avec des paroles profondes et obscures.
De plus, les intermèdes musicaux de Skread (sans paroles) donnent à l'album une dimension tout autre. En effet, ces intermèdes sont comme des pauses, "des moments détentes", qui nous permettent de juger, de jauger le morceau que l'on vient d'écouter et de réfléchir au sens de ses paroles.
Malgré le côté sombre de presque tout l'album, on retrouve la touche légère des Casseurs Flowters sur certaines chansons ("C'est toujours deux connards dans un abribus", qui est aussi un clin d'oeil à une chanson de leur premier album).
En conclusion, cet album est tout simplement une très bonne découverte, notamment grâce à sa diversité, et à la profondeur des paroles de certaines chansons. Encore une fois, les Casseurs sortent de l'ordinaire, et c'est ce qui me plaît chez eux !