Tout l'esprit des sixties en un album.
Les reprises du répertoire anglo-saxon sur lesquels on pose la langue de Molière (Comment te dire adieu, Suzanne (du grand Léonard Cohen s'il vous plait),...), des poèmes et chansons de gigantesques auteurs (Aragon, Gainsbourg,...), des orchestres entier pour un seul artiste (chose beaucoup plus rare maintenant) et la voix délicate et fragile de l'un des symboles de cette époque: Françoise Hardy (qui se paye le luxe d'écrire elle-même deux titres (A quoi ça sert ? et La mer, les étoiles et le vent).
Vous mélangez tout cela et vous obtenez un album emblématique de cette époque parfaitement délicieux à écouter.
Album très court (comme ils l'étaient tous à cette époque) ce qui nous permet de l'écouter et de le réecouter pour en saisir toutes les nuances.
Peut-on faire du littéraire et du populaire dans un même album ? La réponse est oui, et il s'agit bien là de la patte de Françoise Hardy.