Réserve de bonheur
Le premier album de Vampire Weekend avait été l'une de nos sources de joie en 2008, et, même si les jeunots nous avaient déçus sur scène, manquant encore de consistance, nous les attendions au...
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le 12 août 2014
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L'année dernière, à l'heure d'entrer en studio, les musiciens de Vampire Weekend annonçaient un changement de style, une exploration de nouvelles voies sonores. Voeu pieux ? Le deuxième album du quartette new-yorkais s'inscrit dans la continuité du premier. Mais pas question de le déplorer. Au contraire. Car si Vampire Weekend ne se renouvelle pas autant qu'il l'espérait, c'est que le groupe est loin d'avoir épuisé un spectre musical qui nous avait tant enthousiasmés : une ligne claire qui verrait le Paul Simon mondialiste de Graceland danser avec les Talking Heads des débuts, des textes truffés de références et de mots compliqués, entre doux militantisme et joyeux pieds de nez, qui n'atteignent jamais les mélodies dans leur fluidité. Suivant instinctivement l'exemple de Simon, Vampire Weekend enrichit ses rythmes « africains » d'emprunts caribéens (de Puerto Rico à la Jamaïque), comme pour saluer avec autant de discrétion que d'élégance l'autre majeure influence de leur punk-funk tiré à quatre épingles (à nourrice ?) : The Clash. Le miracle est que Vampire Weekend évite l'écueil de bassement singer ses écrasants modèles plus ou moins avoués ou de se répéter. Dès ce deuxième album, il ne ressemble qu'à lui-même, avec, désormais, devant lui, un horizon infini de possibilités. Et, déjà, des groupes prometteurs (Two Door Cinema Club, notamment) qui s'inscrivent dans sa lignée. (T)
Créée
le 10 mars 2022
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