Entre la voix d'écorché vif à la Keaton Henson et les mélodies feutrées à la Gregory Alan Isakov, l'homme le plus grand du monde semblait un passage nécessaire. Mais son dernier album n'est clairement pas son plus bon : malgré de bons morceaux, qui ont justifié ma note parce qu'ils font que l'album n'est à mon avis pas simplement "mauvais", notamment Little Nowhere Towns - le piano, petite touche inattendue, et plutôt positive -, ou encore Singers et Sagres, le reste est plutôt fade. Des instrumentaux fort répétitifs, des morceaux qui paraissent trop longs à l'écoute (et c'est plutôt mauvais signe dans le cas présent)... L'ensemble n'est pas exceptionnel, et on reste sur sa faim.