Derrière son thème très efficace qui ouvre d’ailleurs l’album (« Gap »), Hans Zimmer se contente de reproduire des textures similaires à celles créées pour le film Batman V Superman (et auparavant pour la trilogie The Dark Knight), c’est-à-dire des plages sonores oppressantes et à la dimension épique assez facile. L’atmosphère qui se dégage de ce Dark Phoenix n’est guère mémorable et réitère une innovation passée, néanmoins restituée avec talent. En résulte une bande originale dont le seul véritable intérêt est d’attester la mainmise actuelle de l’école Remote Control Productions sur le blockbuster hollywoodien.