Ennui mortel
Attention, n'écoutez pas cet album au volant, vous risquez de vous endormir profondément. Quand la musique est aussi vide de musique, il n'y a rien à écouter. Dommage, car l'opener donne une fausse...
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le 8 juil. 2014
2
Richard Fearless et Steve Hillier, les deux têtes pensantes de Death In Vegas, ont tout pour plaire : un nom parfait, des références impeccables Elvis, bien sûr, la soul des 60's, Felt et The Beat et un parrainage intéressant, celui de la structure Heavenly, maison du bon goût et de l'esprit festif dans la Prude Albion. Il aurait été fort déplaisant, dès lors, que le duo déçoive avec ce premier album. Heureusement, les onze morceaux de Dead Elvis sont autant de réussites, autant de (re)découvertes de styles passés, à qui les deux compères ont su insuffler une nouvelle vie. All That Glitters conduit dans l'entresol enfumé de quelque club de jazz 50's tandis que GBH rien à voir avec le combo punk de triste mémoire ressuscite le rock steady, cet ancêtre du ska qui ne s'était jamais aussi bien porté. Dirt, qui a déjà eu droit aux honneurs du single, en remontre aux très talentueux Chemical Brothers, Rocco sans ses frères explore une jungle electro alors que I Spy, ballade psychédélico-envoûtante, se devrait d'être la BO d'un prochain James Bond. Death In Vegas se joue des castes comme Ibrahim Ba des défenses adverses. Les deux compères s'approprient tout ce que bon leur semble pour mieux le transfigurer et le moderniser : ils sont comme ces professeurs qui savent "vulgariser" les concepts les plus ardues pour mieux intéresser leurs élèves. Eclectisme, telle est la seule consigne que se sont juré de respecter Hillier et Fearless. Sans peur. Et sans reproche.(Magic)
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Créée
le 27 févr. 2022
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