Ne maîtrisant pas l’entière discographie de Savatage, je ne me risquerai pas à lancer des « Tout Meilleur », « Summum » et autres affirmations péremptoires… N’empêche : Dead Winter Dead est une « petite » merveille à la sensibilité exacerbée, au ton juste, à la narration sublime, et au faste orchestral parfaitement mesuré. Si, au panthéon des concept albums progo-symphoniques, il s’avérait qu’il y ait beaucoup d’album devant cette 9e offrande des Américains, cela signifierait que la Terre est finalement un bel endroit où faire un bout de chemin – à condition toutefois de pouvoir y passer du temps les yeux fermés, avec un casque sur les oreilles, et ce genre de munition musicale dans le chargeur …