Pas si petit que ça le Jason !
Notre bûcheron préféré de la scène indé est de retour sur scène en Europe. Jason Lytle donnera quatre dates en France en Février 2013 (Tourcoing, Paris, Rennes, Rouen). C'est l'occasion parfaite pour revenir sur le personnage et sur son dernier album sorti en octobre dernier.
C'est qui ce type ? A première vue, on croirait voir un camionneur de l'arkansas, chemise à carreaux et trucker cap vissé sur la tête. Il faut avouer que le bonhomme est dans un univers particulier, un univers paisible, empreint au rêve. Il l'a prouvé avec l'épopée Grandaddy, groupe mythique de la scène rock indépendante pendant près de treize ans. Avec des titres comme Crystal Lake ou A.M. 180, ils ont mis tout le monde d'accord.
Rock mélancolique avec des sonorités électroniques vidéos ludiques, voilà la recette de Jason Lytle. Malgré son talent indéniable, il n'est pas ultra médiatisé, il est d'ailleurs considéré comme l'hérmite du rock indé. Il faut dire que l'expérience Grandaddy a été assez douloureuse pour lui et ses collègues. Un peu trop sur les routes, Jason Lytle tombe dans la drogue et perd pas mal d'argent. Il décide donc de prendre un nouveau départ dans le Montana mais aussi dans sa carrière artistique.
La page Grandaddy tournée, il s'oriente vers une carrière en solitaire. La légende raconte qu'il s'enfermerait dans son home studio, entouré de diverses machines pour créer de nouvelles sonorités, et cela pendant des semaines entières.
Une chose est sûre, son dernier album est une petite pépite. Dept. of Disappearance est un suite logique à son premier album solo (Yours Truly, the Commuter). C'est aérien, magique, doux, sensible. On retrouve toujours cette aliance entre la guitare acoustique et les sonorités éléctroniques. Mention spéciale pour les titres Dept. of Disappearance, Young Saints, Your Final Setting Sun et Flyberbonk.