La fascination née du bruit, du son envahissant, provient de la nature même de nos sens. Désorientés, nous ne faisons que nous accrocher à ce que nous ne pouvons que connaître de mieux. Les Magnetic Fields, au sein d'un Distorsion magnifique, ont ainsi bien compris les leçons de ses prédécesseurs, non seulement en utilisant le bruit comme catalyseur, mais également en l'utilisant comme élément-clé d'une formule pop nébuleuse et chatoyante. Stephin Merritt fait bien plus qu'imposer le bruit comme vecteur, il l'impose à contre-rôle comme composante même de cette pop obsédante.
Kristoffe
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le 23 déc. 2011

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