Après Murmurs, Reckoning, Fables of the reconstruction, et Life's rich pageant, cet album ose le rock. Un rock plus structuré (mais quand même libre dans sa composition), plus pétant, plus fort.
Tous les instruments, voix comprise évidemment, ont leur importance, et on prend un vrai plaisir à l'écouter. En réalité, un peu moins que Life's rich pageant (parce que les chansons de ce dernier m'ont plus accompagnées dans ma vie ? parce qu'elles sont plus pop ?).
Mais le fait est que le premier hymne, sans doute pas le plus connu, mais quand même, est là : It’s the End of the World as We Know It (and I Feel Fine) est vraiment jouissif, à écouter au bord du grand canyon ou de la chaussée des géants, ou alors, juste avant que les eaux nous noyent après que le soleil nous ait brûlé la peau.
Ca nous fera gagner un peu de sérénité, à l'heure où nous élisons des dirigeants qui ne prennent pas la mesure de ce qui arrive et que la catastrophe file droit sur nous...