Plug est l’un des allias de Luke Vibert avec Wagon Christ, Kerrier District et autre. Il est celui où il sortira tous ses projets liée à la drum & bass et à l’époque cet album a eu un assez gros impact sur la scène, ayant été un des projets qui a permis de mettre la drum & bass et Luke Vibert dans le devant de la scène électronique de l’époque. Il y a même des gens qui disent qu’il a presque créer le genre à lui tout seul et à même réussi intégrer sa variante la drill & bass. C’est pas forcément le cas, des gens comme A Guy Called Gerald en faisait avant et il y avait beaucoup de single et EP fait avant mais Drum & Bass for Papa et les EP qu’il a fait avant ça a eu définitivement son impact.
La première chose qui saute au yeux (et je pense que c’est ce que vous attendez), c’est que, c’est quoi cette pochette ? On dirait le spectacle de Kev Adams et Gad Elmaleh. A la limite pour faire l’avocat du diable, la personne sur la photo est son grand-père en magicien, donc je suppose c’est plus mignon de mettre une photo de famille, que juste être un edgelord comme on pourrait penser à première vue. Sur l’album en lui même, je peux vous confirmer que ouais cette album est vraiment solide et un classique. L’album est un peu long et peut être raccourci, soit en retirant un titre où coupant des parties de certains morceaux, mais à pars ça j’aime beaucoup. C’est beaucoup plus humoristique et farfelu que je le pensais via ses vieux samples de films mis avec ses percussions qui peuvent aller fort. L’intro Mr & Mrs Jones est par exemple un des titres dont je pense peux être coupé car étant un peu long pour ce que c’est, même si j’apprécie l’ambiance un peu mystérieuse que le sample apporte. Même si tous les titres se ressemblent un peu ce qui permet de tout bien s’emboîter ensemble, il y a quand même des morceaux qui se démarquent comme le morceau titre avec les cloches qui sont sublimé par des amens breaks qui vont toujours aussi fort, The Life of The Mind qui à sa seconde partie est probablement le moment le plus mielleux et ridicule de l’album avec ses cors des années 60 et sa bass, Subtle (In Your Face) est comme son nom l’indique plus calme en partie grâce par son coté plus jazz-centré que le reste ou encore Delicious qui te balance 40 idées au mur et fait l’écoute la plus délirante mais stupidement divertissant.
C’est à peut prêt tout ce que je peux noter dans au niveau individuel, je pense pas que c’est intéressant de me répéter 40 fois. Mais j’ai trouvé cette album plutôt fun ! Je pourrais voir comment on pourrait trouver ça pas assez original avec tout ce que le genre a apporté ou a juste mal vieilli. Mais personnellement j’ai trouvé ça divertissant et fun à explorer, et même si j’ai des problèmes avec, ça reste un classique et je trouve cet album solide.
8/10