Eels, depuis Beautiful Freaks, m'avait un peu échappé. Allez savoir pourquoi. Peut-être un peu sorti de mes viseurs médiatiques, ou autre, je ne sais pas.
Et puis, un de mes prescipteurs m'envoie le lien vers cet album. Peu convaincu a priori, je tente quand même, car malgré tout, le style musical d'Eels est plutôt plaisant.
Et puis, voilà, j'écoute ce best of (j'essaye d'éviter ce genre de pratiques : qui décide de ce qui est le meilleur d'un artiste ? l'artiste ? les singles sortis ? un obscur commercial ?), et je retombe dans une ambiance plaisante. Les thématiques d'Eels ne sont pas politiques pour l'essentiel, ça parle d'amour, de nostalgie, de regrets, de deuil, d'introspection, le tout accompagné par une musique assez créative dans les mélodies et la structure des chansons, peut-être un peu moins dans les arrangements.
Les mélodies, dans ce style musical, c'est ce qui doit nous accrocher pour éviter de flirter avec la monotonie, et c'est la force de ce groupe, des mélodies qui semblent relativement simples mais qui font des ritournelles qui peuvent rester tout en étant diablement originales. Mais également la voix d'Everett, cette voix un peu éraillée, un peu rentrée, également, assez expressive sans forcer son talent.
Little Bird, Peach Blossom, Spectacular Girl, telles sont les chansons que je vais garder dans mes playslists, et ce nouveau rendez-vous avec Eels m'a fait du bien : on retrouve un vieux copain, dont les chemins se sont séparés, mais qu'on est content de revoir.