Ceux qui connaissent Devin Townsend savent qu’il est ce que l’on appelle vulgairement un artiste éclectique, capable de faire du metal surexcité, de l’ambiante planante, ou du prog façon space-opera clownesque. En général, c’est sur trois albums différents, mais ce n’est pas le cas de ce Empath.
Si vous ne connaissez pas Devin Townsend, d’abord honte sur vous! Ensuite, sachez que c’est donc un guitariste-chanteur compositeur canadien qui bricole des trucs depuis bien vingt-cinq ans. D’abord dans de multiples projets, puis en solo sous divers variantes de son nom.
Musicalement, il est surtout connu pour faire un metal progressif très barré, hypercréatif et souvent (auto-)parodique, avec des éclats de voix cartoonesques qui collent bien à son look de The Mask sans le maquillage vert.
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Les ceusses qui connaissent l’animal ne seront pas plus surpris que ça par Empath. Sinon peut-être par le fait que Devin Townsend y concentre quasiment tous les styles avec lesquels il a joué ces vingt dernières années. Ceux qui ne le connaissent pas risque d’être quelque part désarçonnés par le côté ultrariche – limite indigeste – de l’ensemble.
Dans l’ensemble, ça reste un album très impressionnant: un monstre certes, mais qui qui ne manque pas d’atouts.
Extrait de l'article précédemment publié sur https://alias.erdorin.org/devin-townsend-empath/