Parmi le loot ramené de Paris et, plus précisément, de chez Gibert, il y a ce English Electric, Part One de Big Big Train, qui prouve une fois pour toute à quel point je suis à l’avant-garde, car non seulement c’est du rétro-progressif à la Genesis, mais en plus, la deuxième partie sort ces jours-ci.
Bon, je ne vais pas vous répéter le refrain habituel sur le rétro-progressif en général et les clones modernisés de Genesis en particulier; à force, ça devient aussi répétitif qu’un album de Philip Glass.
(À ce sujet, petit blague débile: c’est Philip Glass qui rentre dans un bar. Philip Glass rentre dans un bar. Philip Glass rentre dans un bar. Philip Glass.)
Donc, Big Big Train fait du rock progressif « à la manière de », soit. La bonne nouvelle, c’est qu’ils le font bien – oh, pas toujours: si j’ai plutôt bien aimé The Underfall Yard, d’autres albums du groupe m’ont laissé des impressions plus mitigées – et particulièrement sur ce English Electric.
Les huit morceaux de l’album, qui tournent autour des sept ou huit minutes (à deux exceptions près) proposent des compositions modernes, interprétées avec une énergie certaine et un sens de la mélodie qui colle au cerveau (« Uncle Jack » ou « Judas Unrepentant ») et un arrière-goût si british qu’on a l’impression de goûter le gazon.
Comme son nom l’indique, English Electric, Part One est à la fois très anglais et très électrique; il aurait mérité d’être très original, mais je suppose qu’on ne peut pas tout avoir. Dans tous les cas, c’est un album plaisant, qui ravira les amateurs de sonorités génésisques.
À noter que l’album est disponible sur Bandcamp, à l’écoute et au téléchargement.