Entre ciment et belle étoile par guillaume-b
"Appelle moi la marseillaise, plus révolutionnaire que ton hymne sanguinaire", c'est ainsi que se définit Keny Arkana sur son premier album. En effet la révolte et la rage sont les principales composantes de cet opus. Alternant entre rap de rue (La mère des enfants perdus), rap politique (nettoyage au Karcher) et vision du monde (Victoria) Keny Arkana excelle particulièrement quand elle parle de son propre vécu comme c'est le cas avec "J'me barre" et "Eh Connard". Bien que parfois un peu répétitif et simpliste (critique valable à l'ensemble du rap politique selon moi) cet album vaut largement l'écoute par sa sincérité et son efficacité. Loin des médias et du formatage ambiant, Keny offre du rap populaire digne de ce nom.