Septième album du combo de Sheffield, Euphoria marque le retour du groupe vers un Hard Rock plus conventionnel et popisant que sur le précédent Slang, qui lui contenait des compositions plus intimistes (ce qui dérouta certains fans, d'autres pas).
Le skeud s'ouvre sur l'énergique Demolition Man (non, rien à voir avec Stallone et ses trois fameux coquillages...) qui fait office de début prometteur pour la suite. On enchaîne avec Promises, mid-tempo qui contient vraiment un riff d'enfer. Mais on connaît bien la recette avec les Léopards : toujours des titres bien rentre-dedans avec Back In Your Face, All Night ou Kings Of Oblivion, et une brochette de ballades passables (Goodbye) ou ratées (It's Only Love). Parmi les autres morceaux, on signalera l'épique Paper Sun, le jouissif 21st Century Sha La La La Girl (à l'aube du 3ème millénaire, DEF LEPPARD nous gratifie d'un formidable hymne qui annonce le passage à l'an 2000) ou encore le très bon instrumental Disintegrate.
Euphoria de DEF LEPPARD reste malgré tout un album moyen. Peut-être que revenir à une orientation plus Pop en 1999 n'était pas prolifique pour le DEF, même si certaines chansons se démarquent par moments (ah, ce 21st Century Sha La La La Girl).