C'est plus aussi crado mais qu'est-ce que ça riffe sévère ! Avec toujours cette ambiance de drogué alcoolique qui pue la sueur, Eyehategod délivre son sludge (plus stoner/mélodique qu'avant) gorgé de la misanthropie qui caractérise le groupe. On a toujours droit à quelques explosions punk/hardcore (Agitation! Propaganda! par exemple), d'autres morceaux qui suintent le désespoir et la misère (Medicine Noose, The Age of Bootcamp) mais, nouveauté, on a même quelques riffs qui se font mélodiques et qui restent longtemps en tête. Parish Motel Sickness ou Nobody Told Me sont de parfaits exemples. Qu'on soit rassuré cependant, Mike Williams vomit toujours ses tripes même si on arrive maintenant à distinguer quelques paroles.
Foutrement efficace !