James Newton Howard est un magicien, nous enchante une seconde fois avec Fantastic Beasts qu’il décline sans rien apporter de nouveau, qu'il assombrit aussi dans l’esprit du film. Les aspects jazzy ont disparu, demeurent l’épique et l’intimiste qui marchent main dans la main jusqu’à un final merveilleux où se déploient les chœurs, où s’élève l’orchestre vers une pureté incroyable. Une partition travaillée et noble qui refuse l'effet facile pour privilégier la construction d'une magie toute différente d'Harry Potter. C'est dire que Newton Howard contribue grandement à l'identité de cette nouvelle saga.