retour aux sources

S’il faut reconnaître une qualité à Jay-Jay Johanson, c’est bien celle qui consiste à essayer sans cesse de se renouveler, quitte parfois à faire quelques allers et retours dans le passé, à retourner à ses premiers amours, comme c’est le cas avec ce nouvel album. Car depuis 1996, on ne peut pas dire que le Suédois ait fait du surplace, proposant des albums aussi divers que variés, certains plus ambitieux que d’autres, mais avec toujours cette satisfaction, au bout du compte, de retrouver un artiste fidèle à son style, celui d’un crooner mélancolique, dont la voix nous transporte depuis tant d’années

C’est presque un retour aux sources que fait Jay-Jay Johanson sur ce Fetish, lui qui n’avait pas utilisé les samples et les boites à rythmes de manière aussi évidente depuis des lustres.

Sur ce 14e album en 27 ans de carrière, on retrouve ce son jazz, trip-hop si caractéristique de ses débuts, avec en plus ici une touche de classique avec le sample de la Symphonie n°3 de Brahms (rendue célèbre grâce au Baby Alone In Babylone de Jane Birkin en 1983) pour le titre Finally.

Sans être un album majeur de la discographie de JJJ, Fetish recèle quelques titres bouleversants que les inconditionnels (dont je fais partie) de Jay-Jay Johanson ne manqueront pas d'apprécier.

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