Un précurseur ?
Avec Oracolo, Skinshape affine sa recette musicale : un groove apporté par une batterie lente et lourde et une basse incisive, mêlé à des mélodies psychédéliques à la guitare, à coups de pédale wah...
le 11 août 2020
3 j'aime
Avec ses trois derniers albums, Skinshape commence à se faire un nom. Il voit une communauté de fans passionnés par sa musique se créer petit à petit et gagne en confiance vis-à-vis de sa création. C'est ainsi qu'il se lance dans la création de son quatrième album "Filoxiny".
On sent dans ce projet la maturité que William Dorey a su atteindre en tant qu'artiste. On retrouve toujours sa pâte musicale mêlant groove et mélancolie, mais encore plus versatile que sur "Life & Love" qui marquait le début d'expérimentations.
La maturité de Skinshape, on la retrouve dans son style, qui a évolué pour sonner plus jazz, plus subtil, et plus sombre. L'album surprend car il joue avec les styles et les inspirations. "After Midnight" rappelle Ennio Morricone, là ou "Shimmer" rappelle les bends de Gilmour sur "Echoes", le tout porté par des rythmiques très lentes, aériennes, qui dégagent une certaine tristesse.
Avec "Filoxiny", Skinshape dévoile une part plus sombre de sa musique, et également plus aboutie, la lenteur recherchée des morceaux permettant d'insister sur chaque son et chaque mot que l'on écoute.
Créée
le 11 août 2020
Critique lue 154 fois
7 j'aime
Du même critique
Avec Oracolo, Skinshape affine sa recette musicale : un groove apporté par une batterie lente et lourde et une basse incisive, mêlé à des mélodies psychédéliques à la guitare, à coups de pédale wah...
le 11 août 2020
3 j'aime
Après Oracolo sorti deux ans plus tôt, Skinshape revient avec Life & Love et sa pochette aux influences reggae et flower power. L'album est plus expérimental et versatile que le précédent dans...
le 11 août 2020
1 j'aime