Son précédent album, The Others, était clairement un tournant dans la discographie de MIYAVI plus électro, plus synthétique, mais sans doute aussi moins accrocheur. L’essence même des chansons prenaient tout leur sens en live libéré de la froideur de l’enregistrement. Lors de son passage au Bataclan en 2015, il était enthousiasment, alors qu’il pouvait paraissait trop froid sur ma platine.
Pendant la promotion il nous avait mis l’eau à la bouche en dévoilant plusieurs titres comme la très entraînante SHE DON’T KNOW HOW TO DANCE. Ainsi que des extraits de ANOTHER WORLD et FIRE BIRD.
Qu’à cela ne tienne, le guitariste samouraï en a encore sous la pédale d’effet. A peine 1 an et quelques après son dernier opus il est de retour avec FIRE BIRD. Touche à tout, MIYAVI a trouvé en la personne Lenny Skolnik un est un très bon producteur. Lenny Skolnik est compositeur et programmeur basé à Philadelphie. Il lui a permis de s’entourer de nombreux musiciens et compositeurs d’où un album sensiblement différents de ces précédents.
L’album débute par Another world un titre dansant et électro qui nous fera sans aucun doute bouger comme des fous en live. Même topo pour FIRE BIRD j’en sautille d’avance devant mon clavier. Il a un sens du rythme et de la mélodie toujours aussi acéré.
DIM IT Fest.BONES et RAISE ME UP sont définitivement plus électro. On retrouve aux crédits du premier titre la chanteuse Rosie Bones du groupe anglais BONES et qui a collaboré entre autre -rien de moins- que Jeff Beck. On pourrait se plaindre qu’elles sont plus faites pour les clubs que pour MIYAVI, pourtant elles sont dans une évolution de ses deux, trois derniers albums.
A partir de AFRAID TO BE COOL on revient à un son plus funk, le clip à été réalisé en roto par Fantasista Utamaro un habitué du genre. Je vous met au défi de ne pas vous trémousser sur SHE DON’T KNOW HOW TO DANCE qui est l’un des titres les plus catchy de FIRE BIRD.
Puis arrive LONG NIGHTS et ses chœurs d’enfants (dont ses deux petites princesses) est elle aussi très entraînante avec un refrain imparable que tout le monde pourra chanter avec lui. Là aussi beaucoup de monde aux crédits. On retrouve d’autres artistes comme Ilan Kidron de The Potbelleez, Colin Brittain alias Doc Brittain qui a déjà collaboré avec ONE OK ROCK, RAS qui a bossé avec Avicii ou Good Charlotte. C’est la même équipe que pour le titre YOU KNOW IT’S LOVE.
J’ai été littéralement conquise par STEAL THE SUN que je trouve lumineuse et envoûtant. Calme et reposante, elle permet d’ouvrir tous ses chakras et de s’abandonner à la musique. L’album se termine sur sur un très bon titre rythme funk / gospel : HALLELUJAH. Tony Rodini et Austin Massirman on co-écrit ces deux titres avec MIYAVI et le résultat est étonnant. Et j’approuve !
Si les talents de guitaristes de MIYAVI sont mis en sourdine dans ce nouvel opus, il prouve qu’il n’est pas que cela et qu’il peut produire un album tailler pour l’international.
Encore une fois MIYAVI nous a servi un album riche et original. Taillé pour le live, on ne doute pas une seconde de prendre notre pied lorsqu’il reviendra en Europe. J’espère que 2017 nous sera le terrain propice à son retour en attendant FIRE BIRD tournera en boucle.