J'ai retrouvé la joie du Headbanging malgré ma calvitie.

Judas Priest fait partie de ces groupes qui, pendant les grandes années de gloire du métal, ont mis un point d’honneur à codifier celui-ci. Judas vivait, mangeait, respirait, transpirait le Heavy Métal. Et moi, je les suivais dans cette quête heavyesque. Grace à leurs riffs puissants, acérés, la voix de Rob Halford perchée dans les gammes, ils nous ont pondus quelques uns des plus grands classiques du genre. Et à mes yeux, Firepower s’inscrit dans cette veine. Comment un tel groupe peut encore nous servir un tel coup de génie métalleux après une telle carrière ? Les riffs, les breaks, les doubles-kicks, les ambiances, tout est épique. Et que dire de Rob H qui, n’ayant plus sa puissance vocale d’antan, nous livre une prestation éclatante en baissant juste sa voix de & ou 2 octaves ? Merveilleux. Alors bien sur, cet album sera surtout apprécié par les vieux de la vieille, les amoureux de la grande époque, Mais peut-être pas. La grande machine du Heavy Métal pourrait être en train de redémarrer, embarquant à son bord les jeunes et les moins jeunes. L’espace d’un instant, j’ai retrouvé mes 18 ans. L’espace d’un instant, ma calvitie s’est transformée en chevelure abondante que je secouais à force de Headbanging. Merci les gars.