Cette semaine, j'ai décidé de m'attaquer à la discographie de Fleetwood Mac de manière chronologique, et j'avoue être agréablement surpris, jusqu'à présent je n'ai écouté aucun album vraiment mauvais ... c'est donc avec une certaine attente que j'aborde cet album qui précède les deux albums géants que sont "Rumours" et "Tusk". Cet album éponyme sorti en 1975 est le premier album où sont réunis Stevie Nicks et Lindsey Buckingham, les deux nouveaux venus qui accompagnent les inamovibles Mick Fleetwood et John McVie, ainsi que Christine McVie.
Sans plus tarder je vous donne mes impressions en direct de cette écoute, qui pour ma part est la première ... je trépigne d'impatience et ne pense pas que je serais déçu :
C'est parti !
Des le premier morceau (Monday Morning) on sent que le travail sur les voix sera particulier, la voix de Lindsey Buckingham marque directement son empreinte et sa guitare aussi est implacable ... morceau parfait pour introduire cet album ... on démarre sur les chapeaux de roues ... pour atterrir sur un morceau (Warm Ways) suave et aérien. Balade qui met bien en valeur la voix de Christine McVie ... à nouveau du rythme pour un morceau (Blue Letter) pop rock plus classique qui ne surprends pas ... heureusement la suite relève directement le niveau avec la voix typique de Stevie Nicks pour un morceau (Rhiannon) qui a eu son heure de gloire avant les tubes présents sur "Rumours".
Quel son sublime sur "Over my Head", je suis emporté par l'acoustique cristalline de l'ensemble ... c'est du velours !
Une voix pure, des instruments limpides, puis un travail sur la polyphonie des voix qui transcende le tout, on pense aux meilleurs moments de Simon and Garfunkel ... je suis aux anges ... le morceau porte bien son nom : "Crystal".
Le morceau d'après (Say You Love Me) est plus dans une veine folk rock, moins original ... ah! un petit solo de guitare, trop court malheureusement ... vivement le prochain morceau ... et Stevie Nicks nous charme à nouveau sur "Landslide", le grain de sa voix est superbement mis en valeur, accompagné d"une instrumentation limpide ... un bel équilibre ... il faudrait vraiment être insensible pour ne pas succomber.
La fin de l'album (World Turning, Sugar Daddy) nous entraîne dans des morceaux dans la plus pure veine fleetwoodienne, sans plus nous réserver de surprises.
Sauf le dernier morceau "I'm so afraid" qui avec la voix magique de Lindsey Buckingham et sa guitare qui me rappelle un peu Mike Oldfield par moments, fait des merveilles ... joli morceau pour terminer un album (presque) parfait ...