Après un premier opus quelconque, le groupe sort ce deuxième album qui marque l'arrivée de deux membres emblématiques que sont Francis Buchholtz et Uli Jon Roth. Encore une fois, les Teutons opèrent dans le rock psychédélique qui a fait le succès du précédent Lonesome Crow, la facette sombre en moins.
Speedy's Coming déboule en ouverture, bien énergique par son refrain sautillant, et qui constitue une très bonne entrée en matière. J'affirmerai même qu'il figure parmi mes titres préférés du groupe. Le déluge d'arpèges introductif de They Need A Million rend ce morceau efficace, batterie et chant de Klaus Meine se démarquant. Par contre, les choeurs ont pris un sacré coup de vieux, désolé. Uli Jon Roth domine Drifting Sun par son chant et son marathon de guitares, cependant je trouve ce titre un peu trop lancinant. Mais pas grave, la magnifique interprétation de Klaus sur Fly People Fly donne vraiment envie de s'évader. Une bien belle ballade.
La suite de l'album ne me passionne pas autant... This Is My Song... Ben ta chanson, mon gars, je ne la trouve pas si énorme... Avec Far Away, c'est sûr qu'on nage en plein psyché, un morceau qui a des p'tits airs par-ci par-là de BOWIE dans les arrangements. Le long Fly To The Rainbow clôt ce disque et demeure lui aussi agréable à écouter, avec ses envolées de guitares et sa belle intro...
Bon, ce Fly To The Rainbow aura certainement trouvé son public mais il se trouve que je n'ai accroché que moyennement à ce disque, peut-être en raison d'un son très daté. Les SCORPIONS font preuve d'un grand investissement sur cet album, mais la raison est qu'il y a certains morceaux qui ont atrocement pris de l'âge... Pour ma part, leur période post-progressive qui est bien plus aboutie. Après, rien ne me coûte de m'y replonger