7
Béatitude suave
Sorti de l'évidence trip-hop, Morcheeba se plonge avec délice dans une exploration exhaustive (un hommage ?) des styles de la musique noire américaine : soul feutrée, funk hoquetant et même rap...
Par
le 22 janv. 2015
1 j'aime
Fragments of Freedom par bisca
On a rarement l'opportunité d'affirmer qu'un album va être un carton commercial et encore moins de s'en réjouir, lorsqu'on songe aux concessions que cela suppose ordinairement. Mais on veut bien parier un original dédicacé d'Otis Redding que Fragments of freedom accédera aux plus hautes marches des podiums de fin d'année de la plus digne façon. Il n'y a pas ici une chanson qui ne soit potentiellement un hit meurtrier et surtout pas une qui s'éloigne de l'excellence. Cours de rattrapage et en accéléré du R&B décliné sur trois décennies, chaque titre est un jeu de piste grossièrement fléché. De citations pures (Grandmaster Flash et Stevie Wonder, voire Michael Jackson) en œillades appuyées (la northern soul et le Philly sound), tout est ici prétexte à cirer le dance-floor jusqu'à la trame des semelles. Le plus fort est que cet album furieusement hédoniste et à l'érudition parfaite est constamment parcouru par la touche Morcheeba, curieux mélange de loops funambules au bout desquels se juche la voix de la divine Skye, vivante incarnation de la coolitude au féminin.(Inrocks)
6
Écrit par
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Ma cédéthèque
Créée
le 6 avr. 2022
Critique lue 7 fois
D'autres avis sur Fragments of Freedom
6
Artistic Freedom
Le légendaire groupe britannique de Trip Hop - Morcheeba - a encore frappé avec la sortie de leur troisième album studio Fragments of Freedom révélant au public un côté plus Rock alternatif, Soul et...
le 11 nov. 2020
6
Critique de Fragments of Freedom par bisca
On a rarement l'opportunité d'affirmer qu'un album va être un carton commercial et encore moins de s'en réjouir, lorsqu'on songe aux concessions que cela suppose ordinairement. Mais on veut bien...
Par
le 6 avr. 2022
Du même critique
7
Critique de Le Moujik et sa femme par bisca
Avec le temps, on a fini par préférer ses interviews à ses albums, ses albums à ses concerts et ses concerts à ses albums live. Et on ne croit plus, non plus, tout ce qu'il débite. On a pris sa...
Par
le 5 avr. 2022
3 j'aime
8
Critique de Industrial Silence par bisca
Vocable à résonance latine et nom espagnol donné à l'Aurore, Madrugada est pourtant un quartette norvégien... Il faut donc chercher ailleurs pour en trouver le sens et l'on découvre immédiatement des...
Par
le 5 avr. 2022
3 j'aime
7
Critique de Santa Monica ’72 (Live) par bisca
Ça commence avec la voix du type de KMET, la radio de Santa Monica qui enregistre et diffuse ce concert de Bowie, le 20 octobre 1972. « Allez hop on va rejoindre David Bowie qui commence son concert...
Par
le 27 févr. 2022
3 j'aime
