Bien, je pensais résumé la plupart de mes critiques à des articles assez neutres vis à vis de l'identification et de l'analyse de projets néanmoins ici le problème est si saillant qu'il mérite de l'identifier.
Printemps 2018, à l'époque j'ai quoi même pas 15 piges et un un mec loksé pop de nul part, Zola : On me dit dans la court, que le mec va tout péter etttt "Ouais ouais" disons le "cicatrices" est un classique de notre hip hop français
Et nous voilà en 2024, j' ai bien grandi le peu-rap m'est toujours aussi important et notre même Zola, après quelques cups de lean et joints de vertes (on y reviendra là dessus - gardez le en tête), adoucit sa voix, chantonne des top lines, et en faits des morceaux.... euhhhhhhhh... et bas de game ptn !
Ce même zola qui nous avait mis une claque sans précédente, avait fait platine à 19 ans, feat avec Ninho ?! et ce en portant ses c*uilles jusqu'au bout pour finalement nous drop QUOI.... "FRERES ENNEMIS" ... une pale copie remixée en feat de "DIAMANT DU BLED" qui disons le était lui aussi très très critiquables mais soit analysons le désormais..
Tout d'abord les lyrics :
- On l'évoquait précédemment mais c'est l'ABERATION sans nom de ce projet, ZOla, KOba, respectivement 6 ans d'entertainement dans le paysage français connaissent les codes, en sont à leur 4 projets longs... Cela pour vous démontrer au combien l’exercice de l'écriture n'est pas nouveau (normalement) pour eux... Or à notre grande surprise quelle pauvreté dans la recherche lyrical ?! "Ouais j'écris plus beaucoup - je vais direct en cabine" nous disait zola dans le dernier code de Mehdi Maizi..... Bah gars vas y remets toi aussi parce qu'encore si les prods ça passerait un peu mieux néanmoins c'est loin d'être le cas et c'est l'objet de mon deuxième point. PS: Nan mais sérieux sur "C'est non" - "je fume la gangaaaaaaa" mais wesh Naps 2018 sort de ce corps Zola par pitié et koba aussi sur "synthèse" - x5 "tu connais ouais je les baises" pareil gradur 2015 c'est finit ce temps ci là
- Bon juste point tout de même pour le morceau "parano"... Ouah après quatre tracks on a enfin un zola qui écrit (un tout petit peu n'abusons pas) et justement on a une prods aussi trés correct... Néanmoins sa serait sans remarquer qu'elle reste un "copie colle" du morceau de Favé : "Gmail" et même ici ça démontre un manque de maturité de la part du duo pour aller non seulement piocher dans la discographie d'un plus jeune (ce qui est déjà "bordeur" niveau maturité) mais en plus de cela une flemme apparente de création musicale - or c'est ce pourquoi on les écoute (normalement) et surtout ce pourquoi ils sont payés... (pareil gardez le cela). Alors pour leur défense (qui n'en est pas une en fait vous allez voir), l'album a été rec en 2 semaines déjà là on part pas avec un très bon aprioris si tentez que le duo "nous vendait ça commune masterclass, qu'ils s'étaient "déchaînés" mais surtout et c'est là que la fourberie est palpable "se seraient donné du mal". Or il n'y a qu'à passer les <<hits>> du projets "Amiri jeans et "aller sans retour" pour comprendre qu'en effet !!! Zola et cette nonchalance qu'il a acquise couplé à des types beats garages bands et une basse de mauvaise trap le conduise "sans retour" vers le déclin et la redondance musical à seulement 24 ans....
Bref par soucis de condensation, tentons de résumer la chose et de prouver ce fameux "quelque chose":
- Soyons clair, la bédave et la lean ont ruiné Zola depuis 3 ans et son album "Survie" à, une époque où sa motivation et sa vivacité à attaquer une prod n'était pas encore bouffé par les deux fléaux derniers : Zola serait encore intéressant dans sa personne et par conséquent dans son rap. Aujourd'hui ça serait sans nous étonner que de constater que la moitié des quelques 2,30 de morceau en moyenne forment des toplines ou des refrain à rallonges. C'est bien dommage quand on sait que des morceaux comme "club", "mojo", "pollos hermanos", tu connais l'gang" existent (où citer ceux là par leur différences lyricales et instrumentale n'est pas anodins). Ce mépris de santé affecte ses textes, son style, le rend certes plus drips mais le rend moins performant... Et par conséquent c'est bien dommage de ne miser plus que sur une com de fer quand on avait son talent
- Zola en certes pris pour son grade parce que c'est sans noter la surprise que Koba m'a produite sur les morceaux... Quasiment omniprésents sur les couplets, il assume ce monopole franchement sans dégonflement pour être supplanté par un Zola trop nonchalent (même dans les toplines) pour être percutant. Par ailleurs Koba ayant arrêter la bédave depuis peu le lien n'est donc pas difficile à faire pour comprendre son dynamisme que sa soi en Show (avec amiri jeans sur le dvm show) que sur le projet en général.
Finalement Koba allège le projet voulais je dire, lui redonne un peu d'entrain en essayant de caler des punchs recherchées notamment sur les morceaux "Tic tac" et "un billet". mais c'est déjà peine perdu du à un Zola alourdissant, plombant lyricalement sur des instrumentales déjà languissante
Bref un tacos quadruple viande appétissant à première vu mais très vite écœurant par cette surcharge
Espérons tout de même que Zola ne sombre pas trop non plus, qu'il repousse un peu ses limites dans un futur proche et ne passe pas son temps à exhiber ses raclis qu'il retourne à ce qu'il fait de mieux (à jeun) du rap