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La musique de Beirut a beau ne plus surprendre grand monde, se reconnaitre dès les premières mesures, le charme opère toujours autant au contact de la voix et des notes produites de Zach Condon. Désormais installé à Berlin, Le New Yorkais propose une sorte de retour aux sources avec Gallipoli où l’on retrouve ce fameux son d’orgue Farfisa qui a rendu si célèbres ses premeirs albums : Gulag Orkestar et The Flying Club Cup.
Dans cette nouvelle réalisation, la mélancolie affleure, comme souvent chez Beirut, avec des musiques qui nous bercent sans cesse et qui prennent par moment des tonalités psychédéliques avec l’utilisation de sons étranges et peu identifiables mais qui se marient parfaitement avec l’instrumentation plus classique du groupe.
Toutefois, et malgré son envie d’essayer des choses plus expérimentales, l’album aurait sans doute gagné à être un peu plus resserré, avec deux ou trois titres en moins.