Un riff unique pendant une heure, un métronome trop bien réglé, un cri strident dans les oreilles plus monocorde que la chose la plus monocorde à laquelle vous pensez... Et le pire, c'est que je ne caricature (presque) même pas ! Et le pire... c'est que c'est trop bon !
De ce que j'ai lu par ci par là, beaucoup de fans de Paysage d'Hiver considèrent que cet album fait partie des (rares) baisses de régime du bonhomme et espèrent que ce n'est pas sur cette voie-là qu'il va s'engager pour la suite. Pourtant, moi, je l'aime vraiment, ce disque, autant que mes autres préférés, le EP éponyme, Das Tor, Kristall & Isa... (un peu) plus propre mais moins varié que d'habitude ? Pas faux, et pourtant...
Cet répétitivité dans le son de la guitare et de la voix m'hypnotise vraiment. Les subtilités sont là, si, si, au fil des écoutes. On reçoit des récompenses auditives, un petit break ici, un roulement de batterie là, un synthé planant... Et pour les braves, qui ont traversé une heure complète de ce bruit, un dernier titre, entièrement ambiant lui, magnifique point d'orgue d'un album tout aussi magnifique...
On verra à la longue. Pas mal d'écoutes au compteur, déjà, aucune lassitude encore, peut-être un jour, en attendant... je ne vais peut-être quand-même pas oser lui attribuer le titre de l'album de l'année ?... Mmmmh... j'ai encore quelques mois pour réfléchir...