L'Alicia Crise

Ô Alicia, je t'aimais.

Ton premier album était une bouffée d'air frais -mais pollué- en provenance de New York, ton 2nd peut être encore plus abouti malgré les mauvaises langues à l'époque. Tu étais une artiste soul, tendance nu-soul, tu étais jeune et talentueuse, tu nous susurrais des mots doux au dessus de ton piano, sur des compositions inspirées et quelques rythmiques hip-hop bien senties. Et maintenant.. maintenant tu es une super-star. Tout ça ne compte plus.
On t'a vu venir avec ton 3ème album, tu commençais ta transition plus ou moins en douceur, mais tu n'as trompé personne. Ton 4ème m'a rendu triste et fini de m'achever, tu as choisi ton camp, tu as abandonné la soul, toi dans la vie tu veux devenir comme ta copine plus riche, tu veux devenir Beyoncé. Beyoncé, elle, elle voudrait bien aussi devenir comme toi, mais elle est née pop-star, elle ne sortira jamais Songs in A minor.
Maintenant tu nous cries dessus. Tu tentes de nous faire danser avec tes hé-hé-hé-héé-hééhé-hé. Tu invites ton horrible mari à travailler avec et sur toi d'un peu trop près, à mon gout. (bâtard!)
Il arrive que tu reviennes à la raison, quand on te prend par la main, comme Maxwell sur Fire We Make, et ô miracle, tu es là! Je te reconnais, pendant 3 minutes.
Il faut désormais se faire une raison, tu es une artiste pop, qui fait de la pop. Pas de la mauvaise pop en soi, mais quel gâchis..
Je crois bien que c'est fini entre nous.