C'est par l’entremise du pianiste Bruce Brubaker, qui revisite ici une dizaine de morceaux choisis parmi 25 opéras et 10 symphonies, que l ‘on (re)découvre l’œuvre de Philip Glass.
Un temps professeur de Francesco Tristano à la Juilliard School de New York, Bruce Brubaker arrive donc presque logiquement sur Infiné avec cet album qui s’inscrit parfaitement dans le catalogue du label parisien qui accueille depuis longtemps des œuvres composées au piano tout aussi ambitieuses et exigeantes comme celles signées Aufgang ou Bachar Mar-Khalif.


Sur Glass Piano, les arpèges donnent l’impression d’avancer comme des vagues, comme le flux et le reflux d’une musique certes minimaliste et répétitive mais dont la force émotionnelle est perceptible à chaque instant. Un disque qui pourra, quoi qu’il en soit, constituer une porte d’entrée intéressante sur l’œuvre pléthorique de l'un des compositeurs et pianistes les plus importants de notre époque.


Chronique à retrouver en version longue sur Benzine.

BenoitRichard
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le 1 août 2015

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Ben Ric

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