On peut disserter longtemps sur un album, pourquoi c'est bon, pourquoi ça ne l'est pas. Mais le vrai plaisir de la musique, c'est quand on débranche le cerveau et qu'on se laisse emporter. C'est bien simple, avec Wu Lyf, j'ai débranché le cerveau depuis 8 mois et il ne m'est toujours pas venu à l'idée de chercher la prise pour le rebrancher.
Ca commence par un orgue, comme à l'église. On est invité à rejoindre le culte du Lucifer Youth Federation. On se demande un peu ce qu'on fout là au début. Et puis la guitare démarre. Rassurante, entrainante, joyeuse, mélodique. Et après arrive le chant, une voix rauque, compacte, toute en rage et en éructation.
ET nous voila de retour à l'époque de l'adolescence, quand on était naïf, révoltés, sincères, insouciants, pas encore résignés.
Si t'aimes pas Wu LYF, t'as renoncé à ta jeunesse.
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